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Pac 2014/2020 La France, membre du club des Quinze pour un « recouplage ambitieux » de 15 %

Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, se réjouit que la réforme de la Pac de 2014 soit l'opportunité de mettre fin au découplage "tous azimuts" des aides, nuisible aux productions animales.

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Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture à Bruxelles. (© Conseil européen)
Quinze des Vingt-sept pays membres de l’Union européenne ne se contentent pas des quelques points de recouplage des aides supplémentaires décrochés lors du dernier Conseil des ministres des 18 et 19 mars derniers. Ce n’est pas 12 % des aides directes qu’ils souhaitent pouvoir recoupler mais 15 % voire jusqu’à 18 % si les cultures protéagineuses bénéficient d’un soutien supplémentaire.

Dans le cadre des négociations qui s’ouvrent entre le Conseil européen, la Commission et le Parlement européen, ces quinze Etats reprennent ni plus ni moins à leur compte certaines positions parlementaires qui portent à 15 % le taux de recouplage.

Dans un communiqué de presse, Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture,  se félicite de cette avancée qu’il a qualifiée de « tournant historique en rupture avec la logique du découplage des aides qui prévaut depuis 1992 ». « Il a également fait part de son souhait de voir cette position défendue par la Présidence irlandaise pour rejoindre la position du Parlement sur ce sujet lors des trilogues à venir ».

Parmi les pays du club des Quinze (Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Espagne, Finlande, Hongrie, Italie, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Slovénie et la Slovaquie), figurent l’ensemble des pays qui ont rejoint l’Union européenne en 2004. Au cours de ces huit dernières années, ils constatent l’effet néfaste de l’aide unique versée qui a découragé de nombreux petits éleveurs pour produire du lait et de la viande. La plupart des pays de l’ex-bloc soviétique ne réalisent pas leur quota laitier et observent même une chute de la production de lait de plus de 40 %. Alors qu’ils trouvaient, avant d’intégrer l’Union,  que les références allouées par Bruxelles n’étaient pas suffisantes.

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